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Slow rando

Hors de la vitesse, les imaginaires de la marche sont d'abord enfouis en soi avant de se décliner sous les pas. Marcher est un voyage.

La page de  ce carnet est simplement publiée sous forme d'une suite de randonnées et de textes, sans aucun rapport direct entre eux. Cette suite constitue néanmoins une unité avec à la fois l'itinéraire d'une randonnée planifiée, soit un but qui la distingue d'une promenade, et l'esprit d'une réflexion qui ouvre à la marche modérée. La lenteur ou la vitesse d'une randonnée est un élément relatif à chaque personne. Même si elle en est un élément important, ce n'est pas la modération de la vitesse qui est la caractéristique principale principale de la "marche douce" , mais la conscience dans l'état de marche.




Slow ?

A quelle vitesse avancer ? Le rythme de notre marche, seul ou en groupe, est la somme de nos impatiences et impuissances. Comment trouver un rythme de marche ? La différence de rythme entre les personnes met une touche d'absurde dans l'admirable projet de la marche. Il catalyse les contradictions enfouies.  Ralentir, accélérer, se reposer, repartir, quel que soit le mouvement, l'espace est une épreuve dont nous ne sortirons pas indemnes. Car il est aussi coûteux, aussi humiliant sans doute, pour le plus rapide d'avoir à freiner que pour le plus lent de devoir accélérer.

D'après Edith de la Héronnière - La ballade des pèlerins -
Mercure de France - pages 102-103


Carnet de notes et de randonnées

St-Saphorin-Riex-Grandvaux-Lutry

Itinéraire
+ 450 m - 450 m / Alt. 550 m




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Chardonne-Mt Pèlerin-Cheseaux-Cremières-Chardonne

Départ du haut de Chardonne

Itinéraire
+414 m -643 m /Alt. 1076 m 

Départ du bas de Chardonne

Itinéraire
+ 711 - 676 /Alt 1076m




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La marche devient un anachronisme dans ce monde de la vitesse et du rendement. Le marcheur est un résistant, il ne laisse pas le temps le prendre, il prend son temps. Le monde où marcher se réduit toujours davantage. Le monde se construit autour de la voiture. Les espaces ouverts à la déambulation, à la surprise diminuent. Marcher est souvent un détour nécessaire pour se rassembler soi, retrouver le goût de vivre, la saveur du monde.  

David le Breton, Eloge de la marche

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Tourtemagne-Erschmatt-Bratsch-Tourtemagne

Itinéraire : + 640 m - 640 m / Alt.1225 m



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La marche réenchante le monde, elle est une source de sacré. En découvrant le monde à pas et à hauteur d’homme, le marcheur se met en posture de se découvrir soi, de retrouver un essentiel qui n’appartient qu’à lui mais qui signe parfois une renaissance. La marche est aussi une manière de retrouver son centre de gravité après avoir été jeté à l’écart de soi par les événements de la vie.

David Le Breton - Eloge de la marche
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Blatten-Fafleralp-Ried

Blatten-Fafleralp-Tellialp-Weissenried-Ried
Itinéraire  + 433 m - 456 m / Alt. 1883 m

Blatten-Fafleralp-Tellialp-Lauchernalp-Ried

Itinéraire  + 926 m - 950 m / Alt. 2155 m


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On peut raconter des choses extraordinaires sans ce soucis du "qui-je-suis". On jouit d'un anonymat. On peut renaître à mille histoires, à mille aventures ; on peut raconter, on peut inventer. Marcher, c'est socialement être dans une certaine vacance ; vacance d'identité ; vacance de la normalité. Nul ne peut vous reconnaître... 

David le Breton, Eloge de la marche 
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Rarogne-Bürchen-Unterbäch-Rarogne

Itinéraire  + 650m - 650 m / Alt. 1340 m
Unterbäch

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[...] Nous connaissons tous des histoires ou des gens, qui marchent pendant plusieurs jours, découvrent tout simplement au bout du voyage que leur vie n'est pas si satisfaisante que ça. Et qui se décident tout à coup à changer quelque chose. De vivre en se faisant davantage plaisir, pour aller vite. Comme l'écrivait Nicolas Bouvier, "le voyage nous fait... ou nous défait". Et il aboutit parfois à une autre naissance. C'est aussi un privilège de reprendre les choses "d'une autre manière". 

David Le Breton, Eloge de la marche - 

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Beuson - Hérémence

+ 500 m - 280 m / Alt. 1391 m


Bisse de Vex
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Marcher une journée, c'est prendre le temps de vivre, et cela vous prend tout votre temps, celui de vivre. [...]

La marche, c'est la lenteur de l'heure solaire, du cadran solaire, qui rythme pulsations et circulation sanguines, et non l'heure des horloges mécaniques. Marcher, c'est retrouver ce rythme qui est celui de l'univers, celui de notre respiration, celui de notre cœur... Le rythme des caravanes, des colporteurs et des pèlerins.

Michel Jourdan - Marcher, méditer
Albin Michel - Collection Espaces libres n° 45 - pages 46-47
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Les Crosets-Lac Vert-Portes du Soleil-Les Crosets
+ 649 m - 636 m / Alt. 2093 m

Les Crosets-Lac Vert-Portes du Soleil-Pointe des Mossettes-Les Crosets
même parcours, plus pointe des Mossettes Alt 2276


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Un jardin, comme un chemin

Ce qui est merveilleux, c'est qu'une fois qu'on y a goûté, un jardin est une source d'inspiration toujours vive, même les jours où le moral du jardinier affiche désespéré. C'est sans doute à cette source de jouvence inépuisable pour l'esprit que les jardins doivent leur sens mystique dans toutes les religions de la planète.

A moins que ce ne soit à leur côté école de patience, parce que ça, c'est sûr que c'en est une qui vous amènera à réviser plus d'une opinion à laquelle vous teniez sérieusement... Et la source de ces jardins consolateurs de gros chagrins, revivifiants, réside sans doute dans cet apprentissage d'un équilibre, à la fois commun à tous les jardiniers et unique pour chacun. 

Un chemin qui les conduit vers quelque chose d'inconnu, d'imperceptible, à la fois immuable et jamais pareil, qui leur donne le sentiment d'être une petite partie d'un monde bien plus vaste, fourmillant de mystères où la vie foisonne et va à sa guise.

Patricia Beucher - Le beau jardin du paresseux
Editions Ulmer - page 12-13
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Pont de Napoléon de Brigue - zone de repos Grinji - Lingwurm - Moos - château Stockalper
4.6 km/ + 170 m/ 1 h 30


Vue ancienne du Pont Napoléon de Brig (1803) avec l'ancien tablier et couverture en bois


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(...) La terre sera l'un des grands recours pour demain, au Nord comme au Sud. Cet être silencieux dont nous sommes l'une des expressions vivantes recèle les valeurs permanentes faites de ce qui nous manque le plus : la cadence juste, la saveur des cycles et la patience, l'espoir qui se renouvelle toujours car les puissances de vie sont infinies. Il nous faudra sans doute, pour changer jusqu'au tréfonds de nos consciences, laisser nos arrogances et apprendre avec simplicité, sans idolâtrie, sensiblerie ni outrance, les sentiments et les gestes qui nous relient aux évidences. Sans renoncer aux acquis positifs de la modernité et de la science, il nous faudra retrouver peut-être un peu du sentiment de nos ancêtres, pour qui la création, les créatures et la terre étaient avant tout sacrées.

Pierre Rabhi - Le recours à la terre
Édition Terre du ciel - 4e de couverture

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Gorges de la Dalla-Flüekapelle-Leukerbad
Itinéraire  
+ 800 m - 850 m / Alt. 2067 m 

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L'homme qui marche participe de tout son corps aux pulsations du monde, il touche les pierres ou la terre de la route, ses mains se portent sur les écorces ou trempent dans les ruisseaux, il se baigne dans les étangs ou les lacs, les odeurs le pénètrent, il sent l'épaisseur subtile de la forêt que recouvre l'obscurité, les effluves de la terre ou des arbres, il voit les étoiles et connaît la texture de la nuit, il dort sur le sol inégal. 

Il connaît la meurtrissure ou la sérénité de la route, le bonheur ou l'angoisse de la tombée de la nuit, les blessures dues aux chutes ou aux infections. la pluie mouille ses vêtements, trempe ses provisions, embourbe le sentier ; le froid ralentit sa progression, le force à la confection d'un feu pour se réchauffer, mobilise tous ses vêtements pour le couvrir ; la chaleur colle sa chemise sur sa peau ; la sueur coule sur ses yeux. Dormir au hasard de la route expose aux surprises de la nuit ou de l'aube, aux animaux de passage, à l'inconfort ou à l'émerveillement du réveil. 


Et toujours le sac pèse sur les épaules, même quand au fil du temps l'expérience contraint à se débarrasser du superflu, comme Stevenson abandonnant à regret sur les routes cévenoles une boîte vide destinée à recueillir le lait, le pain blanc précieusement gardé, une provision de gigot froid et un fouet à oeufs auquel il tenait particulièrement.

David Le Breton - Les marcheurs d'horizon
in La marche, la vie (coll.. Autrement n° 171) - pages 126-127
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Anzère-Vermenala-Incron-Mayens d’Arbaz
+624 m - 647 m / Alt. 1778 m
Itinéraire

Mayens d'Incron
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Les pèlerins du moyen âge furent les plus forts et allègres marcheurs de tous les temps. Quand je sens venir le printemps, quand la poussière semble se soulever sur les routes, encore comme un voile de soie, que les brumes ont l'odeur du fruit caché dans les caves, que les peupliers frissonnent de leurs milles feuilles pareilles à des ailes d'insectes, je suis tourmenté d'un désir qui ne peut s'apaiser : partir, me réveiller dans les champs avec l'aube fraîche, être ivre des nouveaux sons, des nouvelles couleurs de la terre. Mon esprit a faim. Il faut, pour devenir pèlerin, être saisi en sourdine d'une telle émotion, même si elle passe dans une plus grande grâce.


Maurice Chappaz - Grand Saint-Bernard, carnets de route
Ed Zoé (Martigny-Genève) [Réédition 1995] - page 33

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Chandolin-Illhorn-Illsee-Illpass-Chandolin

Itinéraire   + 960 m - 960m / Alt. 2716 m
Chandolin-Pas de l’Illsee-Illpass-Lac Noir-Chandolin
Itinéraire  + 730 m - 730 m / Alt. 2544 m
Illhorn, Illsee et Lac Noir
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Dès que l'aube éclaire les champs, lève-toi et regarde ta solitude. Autour de toi, s'élargit le terrain de ta joie et de ton noble travail. Ne t'inquiète pas du silence et de l'absence de bruits humains. Ainsi, tous les matins, tu entendras le renard qui s'éloigne dans le retrait de la nuit, le souple envolement du faucon, le cri de l'alouette, les chevaux qui tapent du pied dans l'écurie. Tu vas apprendre peu à peu à être un homme. 

Tu vas voir ce que signifie être le contraire de ce qu'on t'a appris à être. Tu seras d'abord dérouté par cette force qui tend à te donner la connaissance de toi-même et qui, dès l'abord, commence par te placer à ta place naturelle. Tu éprouveras une ivresse pleine d'angoisse. Tu n'es plus au moyeu de la roue mais dans la roue, et tu tournes avec elle...

Jean Giono - Les vraies richesses
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Col des Mosses - Lac Lioson
Itinéraire  + 675 m - 675 m / Alt. 1960 m
Col des Mosses-Pic Chaussy
Itinéraire  + 1030 m - 1030 m / Alt. 2350 m


Lac Lioson

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Le renoncement est le fruit de tout apprentissage. Il fait partie de l'évidence des saisons. Il en a la fatalité et la monotonie. Il n'y a pas de compromis entre nous et le monde. Il n'y a pas de repos ni d'alliance, et toute concession faite au monde ne peut l'être qu'au détriment de notre vie profonde. 

La solitude nous délivre. Elle nous est donnée par l'amour et se confond avec lui. La solitude épure la vie. Elle nous dit que nos jours passent plus vite que le vent sur les eaux, que notre âme est plus pauvre que l'ombre sur la terre. La solitude nous amène vers la plus simple lumière : nous ne connaîtrons jamais d'autre perfection que celle du manque. 

Nous n'éprouverons jamais d'autre plénitude que celle du vide, et l'amour qui nous dépouille de tout est celui qui nous prodigue le plus. C'est dans cette lumière que je vous aime. La force qui m'en vient est immense.

Christian Bobin - Lettres d'or XI
Gallimard - Folio n° 2680 - pages 93-94

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Vermala-Cabane des Violettes-Cry d’Err-Arnouva

Itinéraire  + 732 m - 733 m / Alt. 2313 m
Vermala-Cabane des Violettes-BellaLui-Cry d’Err-Arnouva
Itinéraire  + 853 m - 841m / Alt. 2539 m


Cabane des Violettes
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L'homme qui marche participe de tout son corps aux pulsations du monde, il touche les pierres ou la terre de la route, ses mains se portent sur les écorces ou trempent dans les ruisseaux, il se baigne dans les étangs ou les lacs, les odeurs le pénètrent, il sent l'épaisseur subtile de la forêt que recouvre l'obscurité, les effluves de la terre ou des arbres, il voit les étoiles et connaît la texture de la nuit, il dort sur le sol inégal. Il connaît la meurtrissure ou la sérénité de la route, le bonheur ou l'angoisse de la tombée de la nuit, les blessures dues aux chutes ou aux infections. la pluie mouille ses vêtements, trempe ses provisions, embourbe le sentier ; le froid ralentit sa progression, le force à la confection d'un feu pour se réchauffer, mobilise tous ses vêtements pour le couvrir ; la chaleur colle sa chemise sur sa peau ; la sueur coule sur ses yeux. 

David Le Breton - Les marcheurs d'horizon


in La marche, la vie (coll.. Autrement n° 171) - pages 126-127


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Derborence-Pas-de-Cheville-Solalex 
Itinéraire   + 624 m - 663 m / Alt. 2038 m


Pas de Cheville
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N'ayant jamais voyagé à pied, je me demande qui de la marche ou du chemin me pousse à ces constantes interrogations. La laideur ou le caractère  insipide d'un tronçon se vit dans l'indifférence et s'efface pour laisser place au sentiment de beauté et de grandeur. Qui de la marche ou du chemin me rend réceptif aux détails qui m'entourent ?

Quand mon regard lassé des horizons vides se pose sur le sol en avant de mes pas, je peux satisfaire ma curiosité en observant un monde grouillant de vie. Mes enjambées de géant croisent, coupent et longent quantités de tracés plus peuplés que des autoroutes estivales les jours de grands départs. Fourmis et autres insectes s'activent avec une folle énergie le long de ces artères. Je profite parfois de la présence d'un muret ou d'une pierre plate pour m'arrêter et regarder. Depuis cet univers lilliputien, le chemin doit ressembler à un vaste désert. (...) Lorsque je relève la tête, perdant de vue ce monde miniature, je retrouve le gigantisme du décor ambiant qui se situe à une place intermédiaire et indéfinie entre les échelles des extrêmes.


Plus j'avance plus j'ai conscience d'une suite de perceptions sensorielles et mentales que je me contente de capter. Je ne suis pas en mesure de toutes les comprendre, ni de les analyser. Une accumulation trop grande de sensations nouvelles, une approche, une appréhension spécifique et abstraite des choses font appel aux facultés intuitives bien plus qu'à la logique discursive et aux mots. Entre pèlerins, embarqués dans la même aventure, nous avons du mal à exprimer par le langage ce que nous ressentons au fil des jours. Le climat de tolérance, de cordialité, d'harmonie qui règne tient sans doute au fait que nous sommes à l'écoute d'une même chose (...)

Jean-Yves Grégoire - Le Chemin des Etoiles
Rando éditions - pages 33-34

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Ovronnaz Télésiège Jorasse - La Grandgarde - Ovronnaz
Marche: + 500 m (télésiège) - 880 m / Alt. 2188 m




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Une beauté trop clamée est bien souvent factice ; c'est artificiellement qu'elle rassure celui qui la perçoit, en le libérant de son angoisse de l'ignorance, de sa peur du vide et des sensations inconnues. La véritable beauté est surprenante, elle vient se nicher dans ces détours inattendus, caprices conjugués du temps et des espaces. En fait, la recherche du beau et de l'épure est une raison infinie d'avancer... et de ne jamais arriver.

Jean Lavigne - 
guide de haute montagne dans les Pyrénées où il exerce ses talents de photographe.

Article titré "L'évasion d'un guide" - in Chemins d'étoiles n°7 - pages 6-7
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Itinéraire confort : Vichères - Plan Beu - Plan Monnay - Bavon - Le Chapelet
Itinéraire   + 560 m - 565 m / Alt. 2110 m 
Itinéraire sport : Vichères - Plan Beu - Plan Monnay - Téjeur - Bavon - Le Chapelet
Itinéraire  + 830 m - 840 m / Alt. 2265 m 


Le Catogne, vu de Plan Beu
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Tout est dans un flux continuel sur la terre. Rien n'y garde une forme constante et arrêtée, et nos affections qui s'attachent aux choses extérieures passent et changent nécessairement comme elles. Toujours en avant ou en arrière de nous, elles rappellent le passé qui n'est plus, ou préviennent l'avenir, qui souvent ne doit point être : il n'y a là rien de solide à quoi le coeur se puisse attacher. Aussi n'a-t-on guère ici-bas que du plaisir qui passe ; pour le bonheur qui dure, je doute qu'il soit connu. A peine est-il, dans nos plus vives jouissances, un instant où le coeur puisse véritablement nous dire : Je voudrais que cet instant durât toujours. Et comment peut-on appeler bonheur un état fugitif qui nous laisse encore le coeur inquiet ou vide, qui nous fait regretter quelque chose avant, ou désirer encore quelque chose après ?

Jean-Jacques Rousseau - Les rêveries du promeneur solitaire nrf - La Pléiade - page 701
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Val Savalène 

Miex-BlanSé-Val Savalène- Torgon

Itinéraire

+ 689 m - 493 m / Alt. 1560 m
Groupe sport :  Miex-Col du BlanSé-Val Savalène-Torgon
Itinéraire
+ 946 m - 844 m / Alt. 1859 m


Le Val Savalène
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Un grand voyageur vint à Santiago, rendre visite à l'Apôtre Jacques et prier sur sa tombe.


- "Depuis quand êtes vous ici ?" lui demande-t-on.
- "Depuis hier. Je suis venu en avion", répond le voyageur.
- "Alors prenez patience. Votre âme vient à votre suite, il lui faut encore du temps. Elle est sur le chemin et préfère marcher. Car le chemin est le but."


Légende anonyme - In Wer aufbricht, Kommt auch Heim (Celui qui se met en chemin, rentre aussi chez lui) - Eschbach - page 8

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Deux jours au Val de Travers

Bôle-Gorges de l’Areuse - Noiraigue
Itinéraire
+ 322 m - 138 m / Alt. 732 m Centre sportif de Couvet
Noiraigue-Creux du Van - Ferme Robert
Itinéraire  
+ 738 m - 738 m / Alt. 1456 m


Le Creux-du-Van


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Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt, c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait.

Nicolas Bouvier - L'usage du monde
Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs n° P100 - page12



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Fieschertal - Titter - Pont suspendu - Fieschertal
Itinéraire
+ 534 m - 534 m / Alt. 1661 m
Fieschertal Titter - Pont suspendu (fermé) - Burghütte - Fieschertal
Itinéraire
+ 740 m - 740 m / Alt. 1736 m



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Le chemin qui conduit à nous mêmes...

Pour un homme conscient, il n'était aucun, aucun autre devoir que celui de se chercher soi-même, de s'affirmer soi-même, de trouver en tâtonnant son propre chemin, quel qu'il fût... La vraie mission de chaque homme était celle-ci : parvenir à soi-même. Qu'il finisse poète ou fou, prophète ou malfaiteur, ce n'était pas son affaire ; oui, c'était en fin de compte dérisoire ; l'important, c'était de trouver sa propre destinée, non une destinée quelconque, et de la vivre entièrement...

"Oui chacun doit trouver son rêve. Alors son chemin devient facile. Mais il n'est point de rêve éternel. A chacun de nos rêves en succède un autre, et l'on ne doit s'attacher à aucun d'eux."

Hermann Hesse - Demian
Editions Stock, 1974 

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Montsofloz-La Berra
+ 821 m - 820 m / Alt. 1719 m


La Berra


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Les pèlerins, je vais vous dire que je les reconnais au premier coup d'œil, dans la rue, sans sac, bourdon ou insigne, changés, douchés, propres comme des touristes. Je sais que ce ne sont pas des touristes, ni des randonneurs, mais des pèlerins. Je les reconnais, oui. Dans l'église, samedi dernier, il y en avait trois. Je les ai découverts dans la foule, rien qu'aux regards. Les pèlerins ont le regard qui irradie. C'est incontestable. D'autres vous le diront. Non pas le regard brûlé par le soleil ou la fatigue, non, un regard d'ailleurs. Ils irradient. Pourquoi ? Alors là… Sans doute ont-ils en eux une petite étoile. Parce que quelqu'un qui marche comme le pèlerin possède forcément en lui quelques rayons de l'étoile qu'il est en train de chercher. Et c'est cette parcelle d'étoile qui brille dans leurs yeux."

Jean-Claude Bourlès - Passants de Compostelle
Voyageurs Payot - page 97-98 - (Propos du Père Sébastien Ihidoy, curé de Navarrenx)

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Tour du Roc-Blanc

Le Feylet-Gottreux-Plan Bocon-Le Feylet

Itinéraire
+ 571 - 569 m / Alt. 1609 m
Sommet des Vignes-Gottreux-Plan Bocon-Le Feylet
Itinéraire
+ 1019 m - 579 m / Alt. 1609m


Alpage de Charavex

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Le pèlerin ne fuit pas. Il prend la route et de la distance afin de se sonder de l'intérieur. C'est un travail qui ne peut se réaliser que dans le silence, un certain isolement, une fraîche intimité. La marche contribue à créer l'atmosphère intérieure propice à dénouer, dévoiler, déciller. (...)



L'état de solitude nous convie à ne plus être interventionniste. Tel que nous le sommes souvent, au nom de la morale, de notre "élan", de notre idéal, de la religion, etc. Terriblement intolérant par conséquent, follement ingérant... Nos convictions nous aveuglent et nous obligent à devenir "imposants" !

Dans l'état de solitude, sur le chemin, le pèlerin s'occupe de Soi tout en étant de plus en plus sensible et attentif à autrui, réceptif. Il voit mieux certaines choses, ou enfin il les regarde et attend d'être sollicité. Le pèlerin se construit, en lui, un espace neutre pour recevoir, accueillir et se laisser ensemencer...

Gilbert Mosser - Tisserands de Compostelle (En famille sur la Voie de Tours)
Auto édition - page 140


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Aigle-Le Bévieux
Itinéraire
+610 m - 550 m / Alt. 700 m
Aigle-Panex-Le Bévieux
Itinéraire
+750 m – 689 m / Alt. 918 m


Château d'Aigle

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Les chemins suivaient les crêtes des collines, d'où qu'on soit on embrassait toutes les Alpilles. Jamais je n'aurais cru qu'on puisse trouver, dans une région aussi fréquentée que le midi de la France, des coins aussi parfaitement désertiques, comme si l'homme n'existait pas encore. Sur des kilomètres, à perte de vue, il n'y avait aucune maison, même pas une cabane de chasseur, pas un poteau électrique, rien, que la nature, sauvage, inviolée, la garrigue, les pins et les fleurs, les roches blanches que la lumière de l'aube faisait étinceler, les lapins et les perdreaux qui couraient devant nous. 

On était presque étonnés de ne pas croiser de dinosaures.

Marc Esposito - Toute la beauté du monde


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Roumaz - Bisse de Lentine - Drône - PraBacon - Bisse de Tsampé - Etangs - PrazFirmin - St-Germain


Itinéraire

+ 458 m – 448 m / Alt. 1132 m


Etang de Binii


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On m'avait promis que je m'ennuierais. Comme si l'on marchait pour se distraire ! On marche au contraire pour creuser en soi, atteindre parfois des sources oubliées sous les strates des années. Et la monotonie du chemin favorise la quête. On ne marche pas non plus, ou pas seulement, pour découvrir des paysages pittoresques. Sauter en voiture de l'un à l'autre serait plus rapide. Non, marcher, c'est consentir à se couler dans une continuité hypnotique, jalonnée d'illuminations.

Thierry Guidet - Le Canal, à pied de Nantes à Brest
Editions UBACS [1991]


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Le sentier du Talent
+ 200 m - 450 m / Alt. 866 m


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S'accorder à la marche. Si la marche peut sembler une expérience anachronique, d'un autre âge, elle se révèle en fait très " chronique ", dans le sens de cette durée qui permet les véritables incubations.

Bernard Houle .................................



Giw - Gibidum - Gibidumsee - Gibidumpass

Itinéraire
+ 460 m - 460 m / Alt. 2316 m





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Avec stupeur on entend le silence, en réalité c'est qu'on commence à faire l'expérience de soi-même devenu silence. Cette expérience est celle d'une sorte de réconciliation intime. Et quand nos compagnons émergent à leur tour sous la voûte d'un tel silence et qu'au rythme de nos pas où nous respirons ensemble la profondeur, c'est comme la révélation de la mer pour qui ne l'aurait jamais vue !  C'est la perception d'une proximité si immédiate qu'elle nous fait tressaillir, et qui n'a plus rien de commun avec celle de nos accointances et de nos voisinages superficiels. D'emblée nous sommes enfoncés dans un univers où le bavardage n'est, même physiquement, plus possible.

A.M. Besnard - Le pèlerinage Editions du Cerf, 1959

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Tsoumaz-Croix-de-Coeur-Col des Mines- Chassoure- Tsoumaz
+ 600 m - 600 m / Alt. 2345 m





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Dans nombre de pays, les hommes continuent à marcher. Quand j’étais enfant, l’école était loin mais nous y allions à pied. Aujourd’hui, les gens prennent leur voiture pour faire quelques mètres. La marche devient un anachronisme dans ce monde de la vitesse et du rendement.

Le marcheur est un résistant, il ne laisse pas le temps le prendre, il prend son temps.
Le monde où marcher se réduit toujours davantage. Le monde se construit autour de la voiture. Les espaces ouverts à la déambulation, à la surprise diminuent. Marcher est souvent un détour nécessaire pour se rassembler soi, retrouver le goût de vivre, la saveur du monde.


La marche réenchante le monde, elle est une source de sacré. En découvrant le monde à pas et à hauteur d’homme, le marcheur se met en posture de se découvrir soi, de retrouver un essentiel qui n’appartient qu’à lui mais qui signe parfois une renaissance. La marche est aussi une manière de retrouver son centre de gravité après avoir été jeté à l’écart de soi par les événements de la vie.


David Le Breton - Eloge de la marche



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Torgon-Col de Sevan-Torgon 
+ 600 m - 600 m / Alt. 1900 m, Cheffe de course: Claudine
+ 770 m - 770 m / Alt. 2082 m





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Les hommes ont de tout temps cherché à se frayer un couloir pour joindre le connu à l'inconnu. A mi-course, l'espace leur a ménagé une pause. Ligne de partage entre ombre et soleil, le col est ce refuge du voyageur - le port des nouveaux mondes. 

Ce but d'aujourd'hui où se forge l'étape du lendemain. Le nomade y fait escale pour le repos d'une nuit. Sans toutefois s'y installer : celui qui s'est hissé jusqu'au col doit aller outre, franchir la limite. Il ne s'attachera pas au passage, mais à la promesse de ce qui s'étend au-delà. Insouciant de l'écho du passé résonnant dans la plaine, il longera les crêtes et descendra vers les territoires inconnus offerts à sa vue.

Il lui restera à affronter la descente, l'autre versant des épreuves. Longue est encore sa route, lointain l'horizon. Qu'importe : lorsqu'on veut rapprocher les hommes, le courage ne déplace-t-il pas les montagnes ?

Gaële de La Brosse - in Éditorial
Chemins d'étoiles n°7 - page 4



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Nax-Alpage de Bouzerou-Bisse de Vercorin 
+ 561 m - 724 m / Alt. 1952 m





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Thoreau aurait aimé marcher sur une de ces vieilles routes sinueuses, arides, désertes qui mènent loin des villes, qui conduisent hors du globe, par delà la croûte terrestre. Une sente où l'on oublie le pays où l'on se trouve, où personne ne se plaint que vous traversez ses terres, où personne ne construit, où l'on peut avancer, tel un pèlerin, sans aller nulle part. Une de ces routes sur lesquelles on rencontre peu de voyageurs, où l'esprit est libre, où les murs et les barrières n'arrêtent personne, où l'on a la tête au ciel et les pieds sur terre. De ces chemins qui permettent de voir à l'avance le peu probable voyageur que l'on va croiser, sans craindre que la solitude soit rompue. 


Marcher dans un pays dont le sol n'est pas assez fertile pour attirer les hommes, avec des barrières faites de racines et de souches qui ne demandent pas de soins, où personne ne trouve de motifs pour s'arrêter, où tout le monde passe son chemin sans interrompre votre propre marche.


Alors, peu importe que vous marchiez dans un sens ou un autre, que vous alliez ou reveniez, que ce soit le matin ou le soir, midi ou minuit, la terre vaut si peu qu'elle est à tous et vous pouvez la fouler en rêvant, sans risque d'encombrer, car il n'y a rien pour mesurer le chemin.


Michel Jourdan et Jacques Vigne - Marcher, méditer
Albin Michel Collection Espaces Libres - pages 94-95


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Pont du Sauterot - bisse de Fan - Combioule - PrazJean


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La marche est pour moi est une activité hédoniste et même sensuelle, non un choix masochiste. 


Il n'est à mon sens de cheminement que buissonnier. Je préciserai, de plus, que cheminer ainsi n'est nullement un acte passif, consistant à se laisser guider entièrement par le hasard. Cela implique au contraire une attention constante à ce qui vous entoure, à commencer par le chemin et le relief du paysage, à devoir à tout moment choisir entre tel et tel itinéraire, bref à inventer au fil des heures votre chemin et votre temps. Repensant par ailleurs à la phrase de Robert-Louis Stevenson, je voudrais la mentionner ici intégralement car elle est un peu pour moi comme le bréviaire du cheminant : " Le voyageur ne saurait se déplacer à pied avec profit s'il n'a pas acquis d'abord une véritable liberté intérieure. Il doit savoir vibrer à l'unisson de la nature, se rendre disponible à tout ce qui l'entoure, devenir un roseau offert à tous les vents".

Jacques Lacarrière - Evasions
Entretien avec Gaële de la Brosse
in Chemins d'étoiles n°8 - page 42 

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Sanetsch-Cabane de Prarochet-Col du Sanetsch
+ 494 m - 501 m / Alt. 2554 m








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Emosson-Traces des dinosaures

Itinéraire

+ 780 m - 780 m / Alt. 2400 m 




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Certes, la randonnée d'une après-midi ou la vadrouille d'une bande de copains renouvellent les liens avec la nature et avec la communauté d'origine ou d'élection. Mais le spectacle des horizons paysagés se laisse promptement enfouir sous les méditations intérieures : promenades du dimanche, balades du week-end, expéditions pédestres de l'été animent les plaisirs intimes de la vie hors de la cité et à l'écart de la foule. Même les flâneries collectives, en famille ou avec des amis, qui rappellent le rituel de la procession ou du pèlerinage, se réclament du plaisir secret qu'éprouve chacun, abandonné à sa méditation. 

A fortiori le trekking des vacances dans un désert aride des antipodes illustre-t-il un choix existentiel, le désir de plonger au plus profond de soi. A peine sorti des sentiers battus, nos cheminements prennent le pas sur les marches dictées par un itinéraire, déterminées par la recherche d'un but, commandées par un guide ou toute forme d'orientation contrainte. Lorsque l'aventure commune induit la confidence, sentiment d'éloignement ou passion du dépaysement se partagent : ils nourrissent une intimité.


Celle-ci s'enrichit d'une épopée du courage, sans laquelle la marche se réduirait à un geste machinal. L'homme qui lutte contre les éléments naturels répond à l'appel de la spiritualité. Pour affronter la glace, le soleil, le désert, la mousson, il faut plus que de l'endurance ; la ténacité et l'obstination ressortissent de la rage de vivre : voilà notre marcheur devenu homme. "Ce qui sauve, poursuit Guillaumet perdu dans les Andes, c'est de faire un pas. Encore un pas. C'est toujours le même pas que l'on recommence..." Et d'ajouter cette formule, aujourd'hui râpée comme les itinéraires fléchés, qui signe cependant la différence : "Ce que j'ai fait, je le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait." Dans sa fragilité corporelle, le marcheur tient bon grâce à cette force morale qui fait triompher des destins contraires et de la force des éléments. 


André Rauch - Introduction

in La marche, la vie
Collection Autrement n°171 - mai 1997 - pages 10-11



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Gsteig-Chrinepass-Lauenen
Itinéraire
+ 664 m - 600 m / Alt. 1700 m













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Cette eau pure et fraîche qui désaltérait. Elle était née de la marche, de l'effort, du silence approfondi, de la longue nuit... Elle était sortie du rocher, dans la clarté. Elle avait le goût de la recherche, la saveur de l'attente. 

Une voix, sans fin, murmure : "Laisse la soif creuser ton être et l'eau de la source viendra y ruisseler. Ne trahis pas ta soif. Elle t'ouvre un chemin..."  Garder la soif ouverte, ardente, pour ne pas être tenté d'oublier la source et de retourner au marécage.

Amédée Besset - En chemin
Editions Fleurines - page 48

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Rothwald-ViaStockalper-SimplonPass - Lac Hopschusee
Itinéraire
+ 570 m - 320 m / Alt. 2030 m
Rothwald-Bortelhütte-Berisal
Itinéraire
+ 665 m - 883 m / Alt. 2116 m



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Super St-Bernard-L’Emenne-Palasuit
+ 600 m - 850 m / Alt. 2230 m








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Leysin-Tour de Rionda-Leysin
+ 620 m - 620 m / Alt. 1979 mm
Itinéraire



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+ 700 m - 200 m / Alt. 1420 m
Itinéraire Grengiols-Binn
Itinéraire Binn-Fäld

Binn-Ernen-Lax

+300 m - 800 m / Alt. 1420 m
Itinéraire



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Moléson : deux parcours


Petit Oiseau-Tremettaz-Observatoire-Moléson

+ 830 m - 850 m / Alt. 1923 m

Petit Oiseau-Teysachaux-Observatoire-Moléson

+ 1026 m - 1134 m / Alt. 1948 m
Itinéraire



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Isérables-La Dzora-Isérables

+ 820 m - 820 m / Alt. 1821 m
Itinéraire



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Unterbäch-Brand-Eischoll-Unterbäch
Itinéraire




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Vissoie-Fang-St Luc-Vissoie
+ 740 m - 740 m / Alt. 1654 m
Itinéraire


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Champéry-Galerie Défago-Val d’Illiez

+580  -640 / Alt. 1230
Itinéraire



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Wiler-Feschel-Erschmatt-Wiler

+610 m - 610 m / Alt. 1580 m
Itinéraire




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Ardon-Les Mayens-Chamoson
+ 700 m - 560 m / Alt. 1100 m
Itinéraire






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Loèche-Varen - bisse de Mengis, bisse des Marais - Sierre
+ 350 m -430 m / Alt. 820 m
Itinéraire





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Botyre-Bisse d’Ayent-Les Flans-St-Romain
+ 450 m - 400 m / Alt. 1360 m
Itinéraire





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Charmey-Gorges de la Jogne-Gruyères
+ 340 m - 490 m / Alt. 860 m. 








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Saillon-Sinlio-Dugny 

+ 940 m - 390 m / Alt. 1325 m.











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Unnererich-Nessel-Belalp

+ 633 m - 232 m / Alt. 2096 m
https://map.schweizmobil.ch/?lang=fr&bgLayer=pk&resolution=10&E=2640740&N=1134114&layers=Wanderland&trackId=3945742

Birgisch-Nessel-Belalp

+ 1080 m - 80 m Alt. 2096 m
https://map.schweizmobil.ch/?lang=fr&bgLayer=pk&resolution=20&E=2640341&N=1132681&layers=Wanderland&trackId=2980506




Emosson-Traces des dinosaures

+ 780 m - 780 m / Alt. 2400 m.







Les Prixes-Ossona-Passerelle-Euseigne

+ 450 m - 640 m / Alt. 1000 m. 

Cogne (I)



  • Gimillian-Arpisson : 8,5 km +670m,
  • Lillaz-Lac de Loie-Plan des Goilles : 11 km, + 810m,
  • Valnontey-Cheseres : A Les Cheseres (12km, +400m), B Money-Les Chereses (14km, +940m)
  • Cogne – Son-LePro-Cascades de Lillaz 
  • Aoste : de l'empire romain aux premiers chrétiens, visite guidée 
  • Gimillan-Grauson-Dessous  : 9,2 km, +600m








Torgon-Porte de Culet-Morgins

+ 751m - 582 m / Alt. 1787 m.


Zeneggen-Stand-Moosalp-Zenhäusern

+ 806 m - 588 m / Alt. 2120 m    
Carte SwissMobile





Les Haudères-Glacier du Mt Miné-Les Haudères, 

+ 600 m - 600 m / Alt. 1950 m. 
Itinéraire SwissMobile






Moiry 2500-Retour le long du barrage -

 + 497 m - 497 m / Alt. 2571 m 
 Itinéraire SwissMobile




Ferret-La Peule-La Fouly

 + 670 m - 770 m / Alt. 2200 m









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Morgins-Bonavau-Morgins

+ 630 m - 630 m / Alt. Max 1895 m






Ovronnaz-Petit Pré-Randonne-Ovronnaz 
+ 956 m - 940 m / Alt. 2025 m 



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 Col Croix-Bretaye-Chavonnes-Bretaye

+ 428 m - 446 m / Alt. 1923 m Itinéraire SwissMobile

 Col Croix-Bretaye-Chamossaire-Bretaye

 + 861 m - 861 m Alt. 2102 m Itinéraire SwissMobile




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 Kandersteg-Lac d’Oeschinen-Kandersteg 
 + 580 m - 580 m / Alt. 1687 m



Sarreyer-Clambin-Verbier-Fontenelle

 + 600 m - 730 m Alt. 1750



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Rarogne-Ausserberg-St-German-Rarogne
+ 580m - 460 m / Alt. 1000 m.




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Vallée de Joux

Itinéraire Vallorbe-DentDeVaulion-LePont
Itinéraire Marchairuz-MontTendre-LesBioux






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Fontany-Vernamiège-Nax-Beaupin-Grône

+ 350 m - 850 m / Alt. 1345 m.





St Léonard-Château d’Ayent-St Léonard

 ItinéraireSwissMobile 
+ 528 m - 528 m / Alt. 980 m.



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Leuk-Tschingere-Inden-Varen-Leuk-Bahnhof 

Itinéraire SwissMobile
+ 622 m - 568 m / Alt. 1138 m




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St-Maurice - St-Martin – La Vorpillère – Le Bioley -  Vérossaz – Grotte aux Fées – St-Maurice
 + 600 m - 600 m / Alt. 1000 m 



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Grimisuat-Planeige-Drône-Grimisuat

+ 546 m - 557 m /
Alt. max. 1225 m

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Charrat-Sentier des Adonis-Saxon

+ 365 m - 365 m / Alt. 774 m 








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Sierre-Muraz-Corin-St-Léonard

 Itinéraire SwissMobile 
+ 411 m - 441 m / Alt. 701 m



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Saxon-Sapinhaut-Saxon
+ 589 m - 589 m / Alt. 1044 m 






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Chamoson – Saillon Passerelle à Farinet- Chamoson





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Vernayaz-Chemin des Diligences-Finhaut

 + 700 m - 100 m / Alt. 1250 m 



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Lax-Ernen-Biel
+ 741 m - 498 m / Alt. 1461 m 








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Les Paccots-Les Avants

 + 500m - 700 m / Alt. 1600 m 







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Via Jacobi: Spiez-Wattenwil

+ 400 m - 350 m
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Beaucoup d'entre nous se mettent en route,  jusqu'à un événement, une expérience où à l'intime de soi-même (...).  Ce n'est pas nécessairement un grand événement mais la conviction de voir une liberté neuve, d'un monde nouveau qui s'est ouvert à nous et d'un appel irrésistible qui rend tout retour à la vie que l'on vivait auparavant pareil à une sorte de trahison à soi-même. 

C'est souvent là que les épreuves commencent pour de bon ! [...] Les épreuves, les difficultés, cachent un secret pour celui qui veut le recevoir.

Soeur Eva, religieuse protestante en Norvège, au sujet du chemin de St-Jacques
Pèlerin aujourd'hui - in La vie spirituelle n°725 décembre 1997 - page 653
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Wattenwil-Schwarzenburg
+ 600 m - 420 m / Alt. m 





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Branson-Champex d’Alesse-Dorénaz
Itinéraire SwissMobile
+ 800 m - 800 m / Alt. 1123 m


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Gorges de Covatana-Les Rasses-Ste-Croix
Itinéraire SwissMobile
+ 893 m - 450 m / Alt. 1458 m 







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SuperSt-Bernard-L’Emmen-Bourg-St-Pierre

 + 600 m - 850 m / Alt. 2230 m



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Fafleralp-Anenhütte-Fafleralp
+ 600 m – 600 m / Alt. 2358 m 





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Cerniers-Dent de Valerette-Cerniers
 + 866 m - 866 m / Alt. 2243 m

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Dixence-La Barma-Col des Roux-Cabane Prafleuri
640 + m 640 - m / Alt. m 2800


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Pont de Nant-Cabane Plan de la Vare Pont de Nant
Itinéraire SwissMobile 
+ 650 -650 1000m / Alt. 1862m


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Mase-Plan des Gouilles-Nax
 + 518 m - 571 m / Alt. 1747 m




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Eison-Lovegno-La Louère-Suen
 + 815 m - 1032 m / Alt. 2255 m




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Raron-Ergisch-Gampel
+ 738 m - 743 m / Alt. 1219 m




SEJOUR DE MARCHE EN AUTRICHE
Une semaine à Neustift in Stubaital -
A 50 km d’Innsbruck.  Neustift est l’une des stations d’alpinisme les plus chargées en traditions des Alpes tyroliennes. Cette commune se situe au pied du glacier de Stubai, à une altitude de 994 mètres. Nous sommes logés à l’Hôtel Stacklerhof. 


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 Vissoie-Bisse des Sarrasins-Vercorin  
Itinéraire SwissMobile
+ 600 m - 600 m / Alt. 1400 m


Ecureuil Sion - groupe de marche Sion





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Bisse de Nirwaech
 + 525 m - 525 m / Alt. 1400 m








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Col du Pillon-Lac Retaud-Isenau-Col du Pillon 
Itinéraire SwissMobile
+ 523 m - 523 m / Alt. 2031 m



Collonges-Les Monts-Collonges

+ 750 m - 750 m / Alt. 1050 m